LISTE ET DEFINITIONS DES DIAGNOSTICS INFIRMIERS approuvés par l’ANADI



ECHANGES

Excès nutritionnel:
Apport nutritionnel supérieur aux besoins métaboliques

– Déficit nutritionnel:
Apport nutritionnel inférieur aux besoins métaboliques.

– Risque d’excès nutritionnel :
Apport nutritionnel risquant d’être supérieur aux besoins métaboliques.



– Risque d’infection :
Risque élevé de contamination par des agents pathogènes.

– Risque d’altération de la température corporelle :
Risque d’incapacité de maintenir la température corporelle dans les limites de la normale.

– Hypothermie :
Réduction de la température corporelle au dessous des limites de la normale.

– Hyperthermie :
Elévation de la température corporelle au-dessus des limites de la normale.

– Thermorégulation inefficace :
Fluctuations de la température corporelle entre hypothermie et hyperthermie.

– Dysréflexie :
Non inhibition des influx du système nerveux sympathique face à un stimuli nocif constituant une menace pour la vie d’une personne atteinte d’une lésion de la moelle épinière à la hauteur de D7 ou au dessus.

– Constipation :
Changement dans les habitudes d’élimination normales caractérisé par la diminution de la fréquence des selles et par l’émission de selles dures et sèches.

– Pseudo-constipation :
Auto-diagnostic de constipation et utilisation de laxatifs, de lavements ou de suppositoires pour assurer une élimination intestinale quotidienne.



– Constipation colique :
Emission de selles dures et sèches due à un ralentissement du passage des résidus alimentaires.

– Diarrhée :
Changement dans les habitudes d’élimination caractérisé par l’émission fréquente de selles molles, liquides et non formées.

– Incontinence fécale :
Changement dans les habitudes d’élimination intestinale caractérisé par l’émission involontaire de selles.

– Altération de l’élimination urinaire :
Perturbation dans l’élimination urinaire.

– Incontinence urinaire à l’effort :
Ecoulement d’urines de moins de 50 ml se produisant lorsque la pression abdominale augmente.

– Incontinence urinaire réflexe :
Ecoulement involontaire d’urine se produisant à des intervalles relativement prévisibles lorsque la vessie atteint un volume déterminé.

– Incontinence urinaire par réduction du temps d’alerte :
Ecoulement involontaire d’urine peu après qu’une forte envie d’uriner se soit fait sentir.

– Incontinence urinaire fonctionnelle :
Ecoulement involontaire et imprévisible d’urine.

– Incontinence urinaire complète (vraie) :
Ecoulement continu et imprévisible d’urine.

– Rétention urinaire : (aiguë ou chronique)
Evacuation incomplète de la vessie. Une forte pression sur l’urètre empêche la vessie de se vider complètement ou inhibe la miction jusqu’à ce que l’augmentation de la pression abdominale provoque un écoulement involontaire d’urine.

– Diminution de l’irrigation tissulaire :
(préciser) (cardio-pulmonaire, cérébrale, gastro-intestinale, périphérique, rénale)
Diminution de la nutrition et de l’oxygénation cellulaire consécutive à une diminution de la circulation du sang dans les capillaires.
L’irrigation sanguine aux tissus et le débit cardiaque sont normalement directement reliés. Toutefois, l’irrigation tissulaire peut être insuffisante sans qu’il y ait diminution du débit cardiaque.

– Excès de volume liquidien :
Augmentation de la rétention d’eau accompagnée d’oedèmes.

– Déficit de volume liquidien :
Déshydratation vasculaire, cellulaire ou intracellulaire consécutive à un dysfonctionnement des mécanismes de régulation lequel a provoqué une demande organique excessive ou une baisse de la capacité de remplacement.

– Risque de déficit de volume liquidien :
Risque de déshydratation vasculaire, cellulaire ou intracellulaire pouvant découler d’une perte active ou d’un dysfonctionnement des mécanismes de régulation lesquels provoqueraient une demande excessive ou une baisse de la capacité de remplacement.

– Diminution du débit cardiaque :
Quantité de sang pompée dans le coeur insuffisante pour assurer l’irrigation tissulaire.
Remarque : Dans les cas d’augmentation du métabolisme basal, le débit cardiaque peut être normal sans pour autant répondre adéquatement aux besoins des tissus. Le débit cardiaque et l’irrigation sanguine aux tissus sont normalement directement reliés : la diminution du débit cardiaque entraîne une altération de l’irrigation tissulaire. Toutefois, l’irrigation tissulaire peut être insuffisante sans qu’il y ait diminution du débit cardiaque.

– Perturbation des échanges gazeux :
Diminution des échanges d’oxygène et/ou de gaz carbonique entre les alvéoles pulmonaires et le système vasculaire.
Cette réaction peut se présenter seule à la suite d’un problème médical mais elle peut aussi découler d’un dégagement inefficace des voies respiratoires et/ou d’un mode de respiration inefficace.

– Dégagement inefficace des voies respiratoires :
Incapacité de libérer les voies respiratoires des obstructions qui entravent le libre passage de l’air.

– Mode de respiration inefficace :
Façon d’inspirer et/ou d’expirer ne permettant pas de remplir ou de vider correctement les poumons.

– Incapacité de maintenir une respiration spontanée :
Diminution des réserves énergétiques rendant la personne incapable de maintenir une respiration suffisante pour assurer ses besoins vitaux.

– Intolérance au sevrage de la ventilation assistée :
Incapacité de s’adapter à une diminution de la ventilation mécanique ce qui interrompt et prolonge le processus de sevrage.

– Risque d’accident:
Situation dans laquelle une personne risque de se blesser parce que les conditions dans lesquelles elle se trouve dépassent ses capacités d’adaptation et de défense.

– Risque de suffocation :
Danger accru de suffocation accidentelle (manque d’air).

– Risque d’intoxication :
Risque élevé d’entrer accidentellement en contact avec des substances nocives en quantité suffisante pour provoquer une intoxication (effets néfastes d’un médicament sur prescription ou d’une drogue).

– Risque de trauma :
Risque élevé de blessure accidentelle aux tissus (plaie, brûlure, fracture…)

– Risque de fausse route [d’aspiration] :
Risque d’inhaler des sécrétions gastriques et/ou oro-pharyngées, des solides ou des liquides dans la trachée et les bronches (à cause d’un dysfonctionnement ou de l’absence de mécanismes de protection normaux).

– Risque de syndrome d’immobilité :
Risque de détérioration des fonctions organiques due à une inactivité musculo-squelettique prescrite ou inévitable.
Remarque : Selon l’ANADI les complications dues à l’immobilité comprenant les escarres de décubitus, la constipation, la stase des sécrétions pulmonaires, la thrombose, l’infection des voies urinaires, la rétention urinaire, une perte de la force ou d’endurance, l’hypotension orthostatique, une diminution de l’amplitude, des mouvements articulaires, la désorientation, une perturbation de l’image corporelle et un sentiment d’impuissance.

– Altération des mécanismes de protection :
Baisse de l’aptitude à se protéger de menaces internes ou externes telles que la maladie ou les accidents.

– Atteinte à l’intégrité des tissus :
Lésion aux muqueuses, à la cornée, aux téguments ou aux tissus sous-cutanés.

– Atteinte à l’intégrité de la muqueuse buccale :
Rupture des couches tissulaires de la cavité buccale.

– Atteinte à l’intégrité de la peau :
Lésion cutanée; solution de continuité dans les téguments, l’organe multifonctionnel le plus important de l’organisme.

– Risque d’atteinte à l’intégrité de la peau :
Risque de lésion cutanée.

COMMUNICATION

– Altération de la communication verbale :
Inaptitude ou difficulté à utiliser ou à comprendre le langage dans les réactions interpersonnelles.

RELATIONS

– Perturbation des interactions sociales :
Rapports sociaux excessifs, insuffisants ou inefficaces.

– Isolement social :
Solitude que la personne considère comme imposée par autrui et qu’elle perçoit comme négative ou menaçante.

– Risque de sentiment de solitude :
État subjectif d’une personne exposée au risque d’éprouver une vague dysphorie.

– Perturbation dans l’exercice du rôle :
Bouleversement dans la façon dont une personne perçoit l’exercice de son rôle

– Perturbation dans l’exercice du rôle parental :
Inaptitude d’un parent ou de son substitut à créer un environnement qui favorise au maximum la croissance et le développement d’un autre être humain.
Il est important d’ajouter en préambule à ce diagnostic que l’adaptation au rôle parental fait partie de l’évolution normale vers la maturité ce qui se traduit pour l’infirmier(e) en activités de promotion de la santé et de prévention des problèmes.

– Risque de perturbation dans l’exercice du rôle parental :
Risque qu’un parent ou son substitut devienne incapable de créer un environnement qui favorise au maximum la croissance et le développement d’un autre être humain.
Il est important d’ajouter en préambule à ce diagnostic que l’adaptation au rôle parental fait partie de l’évolution normale vers la maturité ce qui se traduit pour l’infirmier(e) en activités de promotion de la santé et de prévention des problèmes.

– Dysfonctionnement sexuel :
Changement dans le fonctionnement sexuel perçu comme insatisfaisant, dévalorisant ou inadéquat.

– Perturbation de la dynamique familiale :
Dysfonctionnement au sein d’une famille qui fonctionne efficacement la plupart du temps.

– Défaillance dans l’exercice du rôle de l’aidant naturel :
La personne qui s’occupe d’un malade ou d’un handicapé éprouve de la difficulté à exercer le rôle de soignant.

– Risque de défaillance dans l’exercice du rôle de l’aidant naturel :
La personne qui s’occupe d’un malade ou d’un handicapé est susceptible d’éprouver de la difficulté à exercer le rôle de soignant.

– Perturbation de la dynamique familiale :
Dysfonction ou risque de dysfonction au sein d’une famille qui fonctionne efficacement la plupart du temps.

– Conflit face au rôle parental :
Situation où un parent ou une personne ayant un enfant à sa charge change de rôle ou à l’impression de changer de rôle à cause de facteurs intrinsèques (maladie, hospitalisation, divorce, séparation, par exemple)

– Perturbation de la sexualité :
Situation où une personne éprouve ou risque d’éprouver un changement dans sa santé sexuelle.
La santé sexuelle est une intégration positive des aspects somatiques, émotionnels, intellectuels et sociaux de l’être sexué de sorte que celle-ci enrichisse la personnalité, la communication et l’amour (OMS, 1975)

VALEURS

– Détresse spirituelle :
Perturbation du principe de vie qui anime l’être entier d’une personne et qui intègre et transcende sa nature biologique et psychosociale.

CHOIX

– Stratégies d’adaptation individuelle inefficaces :
Difficulté à adopter des comportements adaptatifs et à utiliser des techniques de résolution de problèmes pour répondre aux exigences de la vie et assumer ses rôles.

– Incapacité de s’adapter à un changement dans l’état de santé:
Incapacité de modifier son mode de vie ou ses comportements en fonction d’un changement dans l’état de santé.

– Stratégies d’adaptation défensives :
Système d’autodéfense contre tout ce qui semble menacer une image positive de soi, se traduisant par une surestimation systématique de soi.

– Déni non constructif :
Refus d’une personne de reconnaître en toute conscience l’information concernant un problème de santé afin de diminuer sa peur et son anxiété, cela au risque de refuser le traitement et de nuire à sa santé.

– Stratégies d’adaptation familiale inefficaces : absence de soutien
Détérioration de la relation entre le patient et une personne-clef ou autre qui rend celle-ci et le patient incapables d’accomplir efficacement le travail d’adaptation nécessaires face au problème de santé.

– Stratégies d’adaptation familiale inefficaces : soutien compromis :
Le soutien, le réconfort, l’aide et l’encouragement que fournit habituellement une personne-clef, membre de la famille ou amis, sont compromis ou inefficaces. Le patient n’a donc pas suffisamment de soutien pour prendre en charge le travail d’adaptation qu’exige son problème de santé.

– Stratégies d’adaptation familiale efficaces : potentiel de croissance :
Situation où un membre de la famille qui s’occupe du client a réalisé le travail d’adaptation nécessaire.
Il manifeste le désir et la volonté d’améliorer sa santé ainsi que celle du client et de favoriser sa croissance personnelle.

– Prise en charge inefficace du programme thérapeutique :
Façon d’organiser le programme thérapeutique d’une maladie ou des séquelles d’une maladie et de l’intégrer à la vie quotidienne ne permettant pas d’atteindre certains objectifs de santé.

– Non-observance (préciser) :
Refus en toute connaissance de cause d’adhérer au traitement recommandé.
Remarque : il apparaît difficile de traiter les causes de ce problème en raison de l’ambiguïté du terme. D’une part le personnel soignant perçoit la non observance de façon négative. D’autre part, le patient conçoit le refus d’adhérer au traitement comme un droit. Etant donné que l’infirmière se doit de respecter le choix du patient elle devra rechercher avec lui d’autres façons d’atteindre les mêmes objectifs.

– Conflit décisionnel (préciser) :
Incertitude quant à la ligne de conduite à adopter lorsque le choix entre les actes antagonistes implique un risque, une perte ou une remise en question des valeurs personnelles.

– Recherche d’un meilleur niveau de santé : (préciser les comportements)
Volonté d’une personne dont l’état de santé est stable de modifier ses habitudes personnelles en matière de santé et/ou son milieu afin d’améliorer son niveau de santé.
Un état de santé stable se défini comme suit: la personne a adopté des mesures de prévention de la maladie appropriées à son âge, elle se dit en bonne ou en excellente santé et, le cas échéant, les signes et les symptômes de maladie sont stabilisés.

MOUVEMENT

– Altération de la mobilité physique :
Situation limitant la capacité de se mouvoir de façon autonome.

– Risque de dysfonctionnement neuromusculaire périphérique :
Risque de trouble circulatoire. sensoriel ou moteur dans un membre.

– Intolérance à l’activité :
Manque d’énergie physique ou psychique qui empêche une personne de poursuivre ou de mener à bien les activités quotidiennes requises ou désirées.

– Fatigue :
Sensation accablante et prolongée d’épuisement réduisant la capacité de travail physique et mental.

– Risque d’intolérance à l’activité :
Situation dans laquelle une personne risque de manquer d’énergie physique ou psychologique pour poursuivre ou mener à bien les activités quotidiennes requises ou désirées.

– Perturbation des habitudes de sommeil :
Dérèglement des heures de sommeil qui incommode le patient ou l’empêche d’avoir le mode de vie qu’il désire.

– Manque de loisirs :
Ennui résultant d’une baisse d’intérêt pour les activités de loisirs ou de l’impossibilité d’en avoir (en raison de facteurs internes ou externes relevants ou non de la volonté).

– Incapacité (partielle ou totale) d’organiser et d’entretenir le domicile :
Inaptitude à maintenir sans aide un milieu sûr et propice à la croissance personnelle.

– Difficulté à se maintenir en santé :
Situation dans laquelle une personne ne sait pas où trouver de l’aide pour se maintenir en santé, est incapable d’en chercher ou ne sait pas quelle conduite tenir face aux services d’aide.
Si ce diagnostic infirmier est la conséquence d’un outre problème de soins infirmiers (manque de connaissances, altération de la communication verbale, altération des opérations de la pensée, stratégies d’adaptation individuelle ou familiale inefficaces … ) et si un même facteur favorisant est décelé, nous recommandons d’intégrer les interventions relatives à la difficulté à se maintenir en santé au diagnostic prioritaire.

– Incapacité (partielle ou totale) de s’alimenter :
Difficulté à s’alimenter: difficulté temporaire, permanente ou augmentant graduellement.
Remarque : la notion de soins personnels ne se limite pas aux soins d’hygiène, elle englobe également les pratiques de promotion de la santé, l’aptitude, à se prendre en main et la façon de penser.

– Incapacité (partielle ou totale) d’avaler :
Diminution de la capacité de faire passer volontairement des liquides et/ou des solides de la bouche à l’estomac.

– Allaitement maternel inefficace :
La mère ou le bébé ont de la difficulté à maîtriser le processus d’allaitement et n’en tirent pas satisfaction.

– Allaitement maternel interrompu :
Suspension du processus de l’allaitement maternel parce que la mère se trouve dans l’impossibilité d’allaiter ou que l’allaitement maternel est contre-indiqué.

– Allaitement maternel efficace (besoin d’apprentissage) :
La mère et le bébé maîtrisent suffisamment bien le processus d’allaitement et en tirent satisfaction.

– Mode d’alimentation inefficace chez le nourrisson :
Perturbation de réflexe de succion d’un bébé ou difficulté à coordonner succion et déglutition.

– Incapacité (partielle ou totale) de se laver/d’effectuer ses soins d’hygiène :
Difficulté à se laver et à effectuer ses soins d’hygiène sans aide ; difficulté temporaire, permanente ou augmentant graduellement.
Remarque: la notion de soins personnels ne se limite pas aux soins d’hygiène, elle englobe également les pratiques de promotion de la santé, l’aptitude à se prendre en main et la façon de penser.

– Incapacité (partielle ou totale) de se vêtir/de soigner son apparence :
Difficulté à se vêtir et à soigner son apparence sans aide ; difficulté temporaire, permanente ou augmentant graduellement.
Remarque: la notion de soins personnels ne se limite pas aux soins d’hygiène, elle englobe également les pratiques de promotion de la santé, l’aptitude à se prendre en main et la façon de penser.

– Incapacité (partielle ou totale) d’utiliser les toilettes :
Difficulté à utiliser les toilettes sans aide ; difficulté temporaire, permanente ou augmentant graduellement.
Remarque: la notion de soins personnels ne se limite pas aux soins d’hygiène, elle englobe également les pratiques de promotion de la santé, l’aptitude à se prendre en main et la façon de penser.

– Perturbation de la croissance et du développement :
Ecarts par rapport aux normes établies pour le groupe d’âge de la personne.

– Syndrome d’inadaptation à un changement de milieu :
Perturbations physiologiques et/ou psychosociales résultant d’un changement de milieu.

PERCEPTIONS

– Perturbation de l’image corporelle :
Changement dans la façon dont une personne perçoit son image corporelle.

– Perturbation de l’estime de soi :
Jugement défavorable envers soi-même ou ses capacités pouvant s’exprimer directement ou indirectement.

– Perturbation chronique de l’estime de soi :
Dévalorisation de longue date et entretien de sentiments négatifs vis-à-vis de soi-même ou de ses capacités.

– Perturbation situationnelle de l’estime de soi :
Jugement défavorable envers soi-même en réaction à une perte ou à un changement chez une personne qui avait auparavant une image positive d’elle-même.

– Perturbation de l’identité personnelle :
Incapacité de faire la distinction entre le moi et le monde extérieur.

– Altération de la perception sensorielle (préciser) : auditive, gustative, kinesthésique, olfactive, tactile, visuelle
Réaction diminuée, exagérée ou inadéquate à un changement dans la quantité ou la nature des stimuli que reçoivent les sens.

– Négligence de l’hémicorps :
Etat dans lequel une personne ne perçoit pas un côté de son corps ou n’y porte pas attention.
La non perception ou l’inattention s’étend à l’espace immédiat entourant la moitié de son corps.

– Perte d’espoir :
Etat émotionnel permanent et subjectif dans lequel une personne ne voit que peu ou pas de solutions ou de choix personnels valables et est incapable de mobiliser ses forces pour son propre compte.

– Sentiment d’impuissance :
Impression que ses actes seront sans effet. Sentiment d’être désarmé devant une situation courante ou un évènement soudain.

CONNAISSANCES

– Manque de connaissances (préciser le besoin d’apprentissage) :
Le patient ou la personne-clé dans sa vie n’a pas les informations précises nécessaires pour faire des choix éclairés concernant sa situation, les modalités thérapeutiques offertes et son plan de traitement.

– Altération des opérations de la pensée :
Perturbation des opérations et des activités cognitives.

SENSATIONS ET SENTIMENTS

– Douleur aiguë :
Souffrance intense ou sensation de malaise subie et signalée par la personne.

– Douleur chronique :
Douleur persistant depuis plus de six mois.
Remarque : La douleur indique que quelque chose ne va pas. La douleur chronique peut aussi bien être récurrente (migraines par exemple) que constante. D’une manière ou d’une autre, elle est invalidante.
Le syndrome de douleur chronique se manifeste souvent par des comportements acquis et il semble que les facteurs favorisants soient d’ordre psychologiques. Il s’agit d’une entité clinique complexe et distincte où sont associés des éléments d’autres diagnostics infirmiers: sentiment d’impuissance,manque de loisirs, perturbation de la dynamique familiale, incapacité partielle ou totale de s’alimenter, de se laver ou d’effectuer ses soins d’hygiène, de se vêtir ou de soigner son apparence, d’utiliser les toilettes…

– Deuil [chagrin] dysfonctionnel :
Réaction retardée ou exagérée à une perte ressentie, réelle ou potentielle.

– Deuil [chagrin] par anticipation :
Réaction à une perte avant qu’elle ne se produise.
Remarque : il peut s’agir d’une réaction saine n’exigeant que des interventions de soutien et de l’information.

– Risque de violence envers soi ou envers les autres :
Conduites susceptibles de faire du tort à soi-même ou à autrui. Le tort peut aller de la négligence à l’agression ou même la mort et la blessure peut être psychologique ou physique.

– Risque élevé d’automutilation :
Risque élevé de se blesser sans intention de se tuer produisant des lésions tissulaires et une sensation de soulagement.

– Réaction post-traumatique :
Situation où une personne a une réaction pénible et prolongée à un événement très traumatisant qu’elle n’a pas encore intégré.

– Syndrome du traumatisme de viol :
Pénétration sexuelle violente faite sous la contrainte et contre la volonté de la victime. Le syndrome de traumatisme qui suit une agression sexuelle ou une tentative d’agression comprend une phase aiguë de désorganisation du mode de vie et un processus à long terme de réorganisation. Ce syndrome se divise en trois éléments : traumatisme, réaction mixte et réaction silencieuse.
Remarque : Nous utiliserons ici le féminin mais, même si les victimes sont surtout les femmes, les hommes peuvent aussi en être victimes.

– Anxiété :
(légère, modérée, grave ou panique)
Vague sentiment de malaise d’origine généralement indéterminée ou inconnue.

– Peur :
Situation où une personne se sent perturbé sur le plan physiologique ou émotionnel par un danger d’origine connue.

 

J’espère que vous avez trouvé ce cours intéressant ! N’hésitez pas à le partager ou à me laisser un commentaire !