Un médicament est défini comme toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales, ainsi que tout produit pouvant être administré à l’homme ou à l’animal en vue d’établir un diagnostic médical, ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions organiques.
Le médicament possède une dénomination. Il en existe trois sortes :
Il s’agit de médicaments préparés extemporanément par le pharmacien sur prescription médicale qui en précise la formule détaillée, et destinés à un patient en particulier. Cette préparation doit être inscrite obligatoirement sur un registre appelé ordonnancier, qui leur attribue un numéro. Ce numéro doit être reporté sur l’ordonnance et l’étiquette de la préparation.
Ce sont des médicaments dont la formule est définie à la Pharmacopée Française ou au Formulaire National (Ouvrages officiels et obligatoires dans les pharmacies).Ils sont préparés soit par le pharmacien et détenus en stock, soit par l’industrie pharmaceutique (dans ce cas, ils sont vendus par le pharmacien sous son étiquette et se nomment produits officinaux divisés : POD).
Ce sont des médicaments préparés sur prescription médicale hospitalière. Ils sont préparés à l’avance ou extemporanément s’il n’existe pas de spécialités pharmaceutiques disponibles ou adaptés. Ces préparations sont préparés dans la pharmacie d’un établissement de santé et sont uniquement destinés à être délivrés dans cet établissement à un ou plusieurs patients hospitalisés ou non.
« C’est un médicament préparé à l’avance par l’industrie pharmaceutique présenté sous un conditionnement particulier et caractérisé par une dénomination spéciale » selon l’article L. 5III-2 du Code de la Santé Publique.
Une demande d’autorisation de mise sur le marché se décline en trois parties :
L’ensemble des documents constitue le dossier de demande d’AMM.
Si l’avis est favorable, la Commission précise les indications thérapeutiques ainsi que toutes les mentions nécessaires (dénommées « résumé des caractéristiques du produit » ou RCP).
Si nécessaire, elle peut décider d’inscrire un médicament sur la liste des substances vénéneuses.
L’avis est soumis à une décision ministérielle, suivie, si elle est favorable, par une publication au Journal Officielavec attribution du numéro d’AMM (7 chiffres).
Ce sont des médicaments particulièrement coûteux et d’indications précises, pris en charge à 100% par la Sécurité Sociale.
Ils sont prescrits sur une ordonnance particulière à quatre volets, attestant de l’adéquation de la prescription aux indications, posologies et durées de traitement précisées sur la « fiche d’information thérapeutique » établie par la commission de transparence.
Ils présentent une vignette particulière bordée d’un liseré vert.
Exemples : Aranesp®, Eprex®, Neorecormon®, utilisées dans le traitement de l’anémie.
Ce sont des médicaments sans AMM, importés ou non, pour le traitement de maladie grave ou rare (maladie orpheline), après autorisation de l’AFSSAPS.
Il existe deux types d’ATU :
C’est un acte médical se concrétisant par la rédaction d’une ordonnance indispensable à la délivrance ou dispensation par le pharmacien de médicaments contenant des substances vénéneuses :
Médecins, chirurgien dentiste, Sage femme, Kinésithérapeute, Vétérinaire
Les posologies maximales par prise ou par 24 heures sont fixés par la pharmacopée française.
Le médecin peut les dépasser mais il doit mentionner sur l’ordonnance « je dis » telle dose.
La distribution des médicaments n’est autorisée par la loi qu’aux pharmaciens. Le pharmacien doit être obligatoirement propriétaire de son officine, soumise aux règles classiques du commerce. L’officine est un lieu d’exercice contrainte au respect d’une déontologie particulière et à l’obligation de service public.
Les pharmaciens dépendent d’un conseil nommé Conseil de l’ordre (CNOP). Un corps d’inspection, dépendant du ministère de la Santé, assure le contrôle de l’application des aspects réglementaires et techniques concernant la fabrication et la délivrance des médicaments.
Les établissements publics ou privés de santé disposent d’une pharmacie à usage intérieur destinée à délivrer les médicaments aux patients hospitalisés.
Les pharmacies hospitalières sont placées sous l’autorité d’un pharmacien salarié à temps plein ou partiel.
Le pharmacien hospitalier est responsable des procédures d’achat, du contrôle, de la fabrication éventuelle et de la dispensation des médicaments , des dispositifs médicaux et des prothèses stériles ainsi que des pansements aux patients hospitalisés et aux services de soins. Il renseigne aussi le personnel soignant et les médecins sur les médicaments ou tous produits du domaine pharmaceutique.
D’autres activités sont confiées à ce pharmacien :
Liste qualitative et quantitative établie par le chef de service et le pharmacien.
Cette liste doit toujours figurée dans cette armoire. Cette liste est revue au moins une fois par an.
Cette armoire est réapprovisionnée une fois par semaine par la pharmacie.
L’armoire doit être fermée à clé (procédure de passation des clés). Elle comprend généralement un tiroir spécifique pour les stupéfiants également fermé à clé.
Le pharmacien doit vérifier régulièrement l’armoire, le respect de l’étiquetage et la conservation des médicaments.
2. Le chariot d’urgence
Sa composition est adaptée à chaque service (médicaments/dispositifs médicaux).
Les produits sont contrôlées une fois par semaine par une infirmière.
Dès qu’il est ouvert, il doit être immédiatement vérifié et réapprovisionné.
3. Le chariot nominatif
Le pharmacien dispense :
Cette dispensation se fait dans des tiroirs nominatifs se trouvant dans un chariot nominatif fermant à clé qui descend à la pharmacie une fois par semaine.
Liste I : cadre rouge
Avec « respecter les doses prescrites »
Liste II : cadre vert
Avec « respecter les doses prescrites »
Stupéfiants : idem Liste I
C’est un acte infirmier après prescription médicale rigoureuse et dispensation pharmaceutique élaborée.
Il est nécessaire pour l’infirmière d’acquérir de bonnes connaissances en pharmacologie.
« Le bon médicament au bon patient au bon moment et à la bonne posologie »
Toute administration doit être effectuée sur prescription médicale écrite (Attention aux prescriptions par téléphone).
Il existe, dans certains services hospitaliers, des protocoles rédigés et signés par le chef de service pour les hypnotiques, les antalgiques, laxatifs ou autres… Toute administration doit être consignée sur le dossier de soins infirmiers et/ou le dossier médical.
Elle s’effectue après que le médicament ait été prescrit, dispensé et administré.
Avant l’administration de ces médicaments, vérifier :
Source : Guide Pharmaco, Etudiants et professionnels paramédicaux, Editions Lamarre, 7e édition
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c est vraiment interessant de consulter cette page je suis ravi de joie
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